Dès son plus jeune âge, Anik Jean est attirée par le monde du spectacle. C’est à 11 ans, lors d’un concert de David Bowie auquel elle assiste avec sa mère, qu’elle a la révélation : elle sera une célèbre auteure-compositrice-interprète… Rapidement, elle apprend à jouer de la guitare ainsi que du piano et entreprend une aventure qu’il l’amènera de sa Gaspésie natale à Los Angeles avant de revenir vers Montréal.

Au printemps 2005, son premier single « Je suis partie » se positionne rapidement au Top 5 des palmarès radio québécois permettant une sortie prometteuse de son premier album « Le Trashy Saloon » en août de la même année. C’est avec son mentor, la légende du rock québécois Jean Leloup, qui a écrit la chanson et coproduit l’album en collaboration avec David Struton. Anik Jean co-écrit son deuxième extrait et plus grand succès radio « Junkie de toi » également avec Jean Leloup.

Il est clair pour tous qu’Anik a tout ce qu’il faut pour ne pas demeurer dans l’ombre de son mentor ! Son talent, son style unique et son audace ont tout de suite été reconnus par les médias ainsi que par ses pairs et l’amèneront en janvier 2006 à faire la première partie des « Rolling Stones » à Montréal.

En 2008, pour son deuxième album, Anik collabore avec Mark Plati, le producteur de David Bowie, Alain Bashung, Louise Attaque et Les Rita Mitsouko. Elle s’entoure de la crème de la crème des musiciens : Earl Slick, Mike Garson, Sam Harrisson, Jean-Sébastien Chouinard, Alec McElcheran, Julien Blais et Antoine Gratton. Le résultat est convaincant : « Le ciel saigne le martyre » est un album rock intense, à l’image de l’artiste, démontrant que l’intelligence peut être sexy. Ce deuxième opus miroite une nouvelle maturité et confirme l’étendu du talent de la chanteuse. Le premier extrait « Oh mon chéri » a rapidement grimpé les palmarès et la réaction du public fut dithyrambique.

En 2010, Anik Jean assure la production de son troisième opus « Éponyme Anik Jean » enregistré à New York et Montréal. L’auteure-compositrice-interprète s’adjoint de son ami Earl Slick pour l’écriture de quelques chansons de l’album qui sera quant à lui finalisé en compagnie de Gail Ann Dorsey et Sterling Campbell, les musiciens de David Bowie. Le single « J’aurai tout essayé » qu’elle chante en duo avec Robert Smith (The Cure) trône au sommet des palmarès pendant près d’un an. L’album se retrouve en nomination au Gala de l’ADISQ dans la catégorie « Meilleur album pop »

En 2013, Anik Jean compose la musique pour le nouveau one-man-show de son célèbre mari, Patrick Huard, en plus de faire ses débuts au cinéma dans Filière 13 et de devenir la muse de la designer Marie Saint-Pierre.

Cette année-là, elle s’inspire de son frère atteint de la schizophrénie pour l’écriture de son quatrième album « Schizophrène ». Personnel et abstrait, elle l’enregistra entièrement dans son studio maison. Elle dédie l’album à son frère qui décède la même année.

En 2015, Anik fait un retour aux sources avec son plus récent album et premier opus anglophone, « Lost Soul ». La chanteuse qui a servi à ses fans des chansons rock durant la dernière décennie surprend ses fidèles avec un album truffé de ballades. Le son demeure toutefois intense et deviendra la trame sonore d’un long-métrage du même nom qui sera produit sur scène dans les deux festivals de films les plus importants au Québec.

En 2016, Anik reçoit son premier contrat de compositrice de musique de film.  De plus, elle signe la brillante trame sonore d’un des plus gros films Canadien, « Bon Cop Bad Cop 2 »

Sa collaboration avec les réalisateurs Robin Aubert et Francis Leclerc pour ses vidéoclips lui a fait découvrir la cinématographie et instantanément elle sait sentit interpellée par le cinéma. C’est en réalisant son film « Lost Soul » en 2015-2016 que tout se confirme.

Avec la sortie récente de son deuxième court-métrage La Porte présenté à la soirée d’ouverture Québec Cinéma 2019, en écriture de plusieurs films, Anik confirme sa place dans le milieu du cinéma.