DISTRIBUTION
Benoit Brière, Théodore Pellerin, Maxime Cormier
ÉQUIPE
RÉALISATION : Jean-Michel Gervais - Gabriel J. Lemay / SCÉNARIO : Jean-Michel Gervais / PRODUCTION : Jean-François Roesler - Yannick Sadler (Exogène Films) / DIRECTION PHOTO : Derek Branscombe / DIRECTION ARTISTIQUE : Judith Maltais - Florence Maltais / SON : Louis Desparois / DISTRIBUTION DES RÔLES : Casting VTB / MONTAGE : Justin Richard-Dostie / COLORISATION : Simon Boissonneaux / CONCEPTION SONORE : Didier Bergeron
SÉLECTIONS
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Cinema on the Bayou (2021)
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Rome Prisma Awards (Février 2021)
🏆 Best Short film, Best Poster, Best Screenwriter, Best leading actor
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LA Indie Film Festival (2021)
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Vancouver Independent Film Festival (Printemps 2021)
🏆 Best Canadian narrative Short
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New York Indie shorts awards (Saison Février-Avril 2021)
🏆 Best Foreign short
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USA Film Festival (2021)
🏆 Honorable Mention, Narrative
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17e Gala Prends ça court! (2021)
🏆 Prix La Boîte à Fanny
🏆 Prix Attraction
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Festival REGARD (2021) *Compétition officielle
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Festival du Film court en Plein air de Grenoble (2021)
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Courts du Québec - Short film Corner Cannes (2021)
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Off-Courts Trouville (2021)
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Les Percéides (2021)
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Regina International Film Festival (2021)
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FIN Atlantic Film Festival (2021)
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Festival CINEMANIA (2021)
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Shorts That Are No Pants (2021)
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Silver Wave Film Festival (2021)
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Un poing c'est court (2022)
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Made Here Film Festival (2022)
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Les Rendez-Vous Québec Cinéma (2022)
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Reel Shorts Film Festival (2022)
JEAN-MICHEL GERVAIS
Je suis présentement étudiant en philosophie au cycle supérieur. Le récit de Rosa est partiellement basé sur mon expérience personnelle. Il est né d’une réflexion sur les notions de consentement et de droit individuel dans un contexte psychiatrique. Un malade, si jugé comme étant « un danger pour lui-même ou pour autrui », peut être détenu pour une durée indéterminée, coupé de ses proches, forcé à prendre une médication non désirée, et maîtrisé physiquement si besoin est.
Rosa raconte l’histoire d’un conflit entre le désir légitime d’un patient à être libre, ou du moins traité de manière humaine, et la prudence consciencieuse d’un médecin bureaucrate, mais bien intentionnée. De cette situation finit par émerger un lien de confiance entre les deux personnages, mais sans pour autant que soit écarter les inévitables ambiguïtés d’une relation de pouvoir.
Ce film marque mon premier scénario porté à l’écran.
GABRIEL J. LEMAY
Né le 15 juin 1992 à Sherbrooke, Québec, d’une mère professeure en administration et d’un père orthodontiste, tous deux grands sportifs, l’aîné de trois avait l’imagination fertile et réinventait en permanence le monde qui l’entourait. C’est ce par quoi s’est principalement caractérisée son enfance. Pour lui, les films sont inévitablement devenus une passion. Très tôt, il trouva une utilité à son potentiel créatif. Aux côtés, entre autres, de la musique, il se découvrit aux travers de multiples médiums artistiques. La voie à suivre s’était définie. Même si quoi que ce soit ne pouvait alors vraiment aller plus loin que la cour arrière, la salle de jeu, et la table à dessin, le jeune garçon ne pouvait être arrêté alors qu’il s’échappait toute la journée.
La formation rock alternative à tendances expérimentales Whale Street occupa la plus grande partie de son temps à partir de 2009 en parallèle à d’enrichissantes études collégial en théâtre. Le groupe, au sein duquel il était batteur, le fit voyager et vivre parmi ses expériences créatives les plus significatives à ce jour. Après une série de concours régionaux et nationaux remportés, ainsi que la sortie de l’album Prémisses, la flamme s’éteint en 2013 pour eux. Le jeune homme saisit donc l’opportunité d’entreprendre des études universitaires en production cinématographique à la Mel Oppenheim School of Cinema de l’université Concordia qu’il termina au printemps 2016.
Cette période fut pour lui l’une des plus fécondes. Il réalisa une multitude de courts-métrages et projets multidisciplinaires, en plus d’écrire, et de jouer. Son travail fut présenté aux quatre coins de la province, puis ailleurs au Canada, et finalement à l’international (Berlinale 2016). Ses premières substantielles expériences de réalisation n’auront à ses yeux qu’approfondi sa compréhension de la valeur du rôle crucial de l’acteur à l’écran. En bout de ligne, ses années de performance scénique lui auront servi dans son appréhension du septième art.
Aujourd’hui, ses efforts sont concentrés sur le développement d’un cinéma nouveau, autant devant la caméra que derrière, que ce soit comme réalisateur, scénariste, ou producteur, avec un passage occasionnel dans le monde de la musique. Que de donner vie à des personnages dans la perspective plus large de bâtir une œuvre dans toute la complexité et la beauté de la tâche, de façons variées et correspondantes à un contexte original et différent, est tout ce à quoi il aspire.
Sa démarche s’est faite qualifier de «honnête», «cathartique», et «édifiante», parfois caractérisée par un aspect lumineux, ou alors plus sombre, mais toujours décrite comme mettant en scène des situations aux protagonistes vulnérables supportant la charge du monde, égarés en lui, et cherchent à s’y faire entendre. Three Days Till Marrakesh, paru en 2018, était sa première réalisation professionnelle. Le court-métrage Rosa, complété en 2020, est sa deuxième oeuvre de fiction.
FILMOGRAPHIE
2018
THREE DAYS TILL MARRAKESH ● COURT-MÉTRAGE FICTION
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Réalisateur / scénariste
2016
CE QU'IL RESTE ● COURT-MÉTRAGE FICTION DE JÉRÉMY COMTE
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Scénariste
Marc-Olivier Blackburn
Coordonateur à la distribution
+1(438)388-2068 poste 3